Monsieur Patate aime faire plaisir à son petit lapin.
Mais pour que vous compreniez la genèse de cette aventure, il me faut vous restituer un dialogue qui a eu lieu il y a quelques semaines de cela.
"- Raph, tu veux quoi pour ton anniversaire?
-pfffff chais pas , moi, le bracelet assorti à mon alliance (ndlr: 40KE la petite chose)? Nan je plaisante. Honnêtement j'en sais rien !!
-...
- Rho ça y est j'ai trouvé! Tu m'emmènes en WE quelque part, où tu veux, je ne veux pas le savoir tu me fais une surprise !"
Je pense que Monsieur Patate a du se dire que la prochaine fois, il se tairait plutôt que de se mettre dans des situations pareilles. Il s'est promis, je pense, de NE JAMAIS plus, à l'avenir, demander au lapin ce qu'il voulait pour son anniversaire.
Le jour J, après une journée marathon improbable ou j'ai du enchainer au boulot 5 assemblées générales, un directoire et une création de filiale, rdv à 16h00 à la maison. J'avais bien sûr, à la demande de M. Patate, mis mes affaires de côté pour le WE dans la valise conjugale.
De la verdure, du calme, bref, de quoi passer un WE fort sympathique: la Creuse, secteur de la Souterraine.
Découverte de notre première étape, au détour d'une petite route sinueuse et arborée: un magnifique domaine, le château de la Cazine****. Une bâtisse superbe, très bien entretenue, dont la décoration a récemment été refaite (plus précisément, depuis le rachat de cet hôtel par une société d'investissements britannique, qui a orchestré de nombreux travaux, et bien d'autres à venir, si j'en crois la montagne.fr).
Excellent accueil au fort accent anglais mais qui lui donne un certain charme. Chambres cossues et confortables, élégantes, décoration néo baroque mais moderne, pas kitsch (le Kitsch est hélas fréquent dans les châteaux)
La restauration n'est pas en reste. Le restaurant, qui offre une vue sur le parc, est le théâtre d'un service courtois et convivial, qui nous met à l'aise, assez jeune. La cuisine est ici l'oeuvre du chef David BOYER qui nous propose une cuisine ingénieuse, créative mais accessible.
Ainsi, pour le soir, un menu avec en entrée une variation autour de la tomate: coeur de boeuf et sorbet de Green Zebra, tomate cerise en trompe l'oeil au coeur de tomate épicée, gaspacho tomate - ananas délicatement relevé d'une fleur de bourrache.
En plat: Pavé de cabillaud clouté au Chorizo avec croute au Chorizo, petite garniture.
En dessert (UNE TUERIE ABSOLUE): une boule de vanille fourrée à la cerise amarena, le tout sur une base au chocolat, le tout façon forêt noire.
Le tout accompagné d'un Meursault 2005.
Nous avons ensuite profité du bar lounge pour le digestif de monsieur (et le rooibos vanille de Madame)
En tout état de cause, l'ensemble offre un excellent rapport qualité prix et mérite vraiment le détour. Nous profiterons sans doute à court terme d'un autre Week-End pour y revenir et profiter des multiples activités offertes par le domaine. Le cadre est en outre vraiment beau, très vert et vallonné.
Buffet petit déjeuner continental: un classique sans faute (hormis le café qui, selon M. Patate était un peu faiblard)
Comme les enfants, ça fait un bail que je tanne la Patate pour aller voir les Pandas géants dans un célèbre parc animalier du Loir Et Cher.
La dernière fois que j'y suis allée, ce devait être il y a quinze ans.
J'avoue avoir frémi à la vue du parking immense et déjà blindé lors de notre arrivée, et à la pensée du caractère usine à touristes de l'ensemble. Les souvenirs d'enfance avaient omis cet aspect.
Mais abstraction faite de cela, la magie opère rapidement pour la grande enfant que je n'ai pas cessé d'être ^^'. Le parc est vraiment bien aménagé, on n'a pas trop la sensation de foule, c'est très agréable.
Bon, pour les pandas, ces nounours replets sont plutôt de gros feignants pas très actifs, mais peu importe, je les ai mitraillés autant que j'ai pu! J'ai été très impressionnée par les installations mises en place pour les accueillir: immense enclos avec videosurveillance, brumisateurs, jeux et échelles diverses et variées... Un peu interloquée d'ailleurs par la pub faite pour fedex (une plaque proclame: FedEx, transporteur des Pandas en France), mais bon ça fait partie du jeu.
Bien d'autres animaux à voir, bien sur: j'ai plus particulièrement une tendresse toute particulière pour les gros chats et leurs petits, qui me font fondre quand ils jouent, tout maladroits avec leurs grosses pattes.
Nous sommes ensuite restés sur la Touraine, afin de profiter de l'une de ces nombreuses demeures de charme qui accueillent les visiteurs.
Cette fois, monsieur Patate avait opté pour le Château des sept tours****, le paradis des golfeurs avec un practice, un 18 trous, un club House dédié...
Très honnêtement, malgré ce cadre idyllique, nous étions légèrement déçus par la prestation, nettement en deçà de celle de la première étape. Certes c'est une très belle demeure mas hélas nous avons trouvé que l'entretien n'était pas au niveau des ambitions affichées: peinture écaillée, papier peint légèrement décollé par endroit, moquette usée...
Pour ce qui concerne le restaurant, nous avons moins apprécié le service qui était un peu pressant: le champagne et l'accompagnement (tapenade et gressins) à peine servi, on nous amène déjà les amuses bouches (tartare de saumon aux fraises des bois, très bon, d'ailleurs). On discute pour choisir le vin, le sommelier arrive et prend notre commande et nous propose de retirer la tapenade que je n'avais même pas encore goutée ^^'
Sortis de là, la carte, simple, est très agréable et accessible avec un menu carte (entrée, plat, dessert) hors boisson à 35 euros. A ce prix: en entrée, gambas avec un chaud froid de fèves, purée de petits pois, écume de coco. Très bon et copieux. Ensuite, en plat, pavé de maigre et boulgour au herbes, pesto de basilic. Enfin, en dessert, un excellent dôme de framboise avec coeur au poivron rouge, sorbet framboise et tuile craquante. Monsieur était ravi du nougat. Nous étions heureux de trouver un peu d'audace et d'originalité dans les desserts, la carte et les présentations étant, pour les entrées et plats, plutôt classiques.
Puis digestif au 7, le bar de l'hôtel. Agréable mais moins que le précédent. Service très courtois, ayant l'élégance de ne pas facturer le cointreau (j'ai eu juste un demi verre, il n'y en avait plus assez). Petit hic: pas de carte (en cours d'élaboration, selon le bar man).
Le lendemain, petit déjeuner buffet de bonne facture (sauf en ce qui concerne le pain qui n'était pas frais et le café qui était réchauffé) et plus varié que la veille (avec du salé, des oeufs etc sans supplément)
Mais pour que vous compreniez la genèse de cette aventure, il me faut vous restituer un dialogue qui a eu lieu il y a quelques semaines de cela.
"- Raph, tu veux quoi pour ton anniversaire?
-pfffff chais pas , moi, le bracelet assorti à mon alliance (ndlr: 40KE la petite chose)? Nan je plaisante. Honnêtement j'en sais rien !!
-...
- Rho ça y est j'ai trouvé! Tu m'emmènes en WE quelque part, où tu veux, je ne veux pas le savoir tu me fais une surprise !"
Je pense que Monsieur Patate a du se dire que la prochaine fois, il se tairait plutôt que de se mettre dans des situations pareilles. Il s'est promis, je pense, de NE JAMAIS plus, à l'avenir, demander au lapin ce qu'il voulait pour son anniversaire.
Le jour J, après une journée marathon improbable ou j'ai du enchainer au boulot 5 assemblées générales, un directoire et une création de filiale, rdv à 16h00 à la maison. J'avais bien sûr, à la demande de M. Patate, mis mes affaires de côté pour le WE dans la valise conjugale.
Départ donc, vers une première destination, à 2 heures de route.
De la verdure, du calme, bref, de quoi passer un WE fort sympathique: la Creuse, secteur de la Souterraine.
Découverte de notre première étape, au détour d'une petite route sinueuse et arborée: un magnifique domaine, le château de la Cazine****. Une bâtisse superbe, très bien entretenue, dont la décoration a récemment été refaite (plus précisément, depuis le rachat de cet hôtel par une société d'investissements britannique, qui a orchestré de nombreux travaux, et bien d'autres à venir, si j'en crois la montagne.fr).
Excellent accueil au fort accent anglais mais qui lui donne un certain charme. Chambres cossues et confortables, élégantes, décoration néo baroque mais moderne, pas kitsch (le Kitsch est hélas fréquent dans les châteaux)
La restauration n'est pas en reste. Le restaurant, qui offre une vue sur le parc, est le théâtre d'un service courtois et convivial, qui nous met à l'aise, assez jeune. La cuisine est ici l'oeuvre du chef David BOYER qui nous propose une cuisine ingénieuse, créative mais accessible.
Ainsi, pour le soir, un menu avec en entrée une variation autour de la tomate: coeur de boeuf et sorbet de Green Zebra, tomate cerise en trompe l'oeil au coeur de tomate épicée, gaspacho tomate - ananas délicatement relevé d'une fleur de bourrache.
En plat: Pavé de cabillaud clouté au Chorizo avec croute au Chorizo, petite garniture.
En dessert (UNE TUERIE ABSOLUE): une boule de vanille fourrée à la cerise amarena, le tout sur une base au chocolat, le tout façon forêt noire.
Le tout accompagné d'un Meursault 2005.
Nous avons ensuite profité du bar lounge pour le digestif de monsieur (et le rooibos vanille de Madame)
En tout état de cause, l'ensemble offre un excellent rapport qualité prix et mérite vraiment le détour. Nous profiterons sans doute à court terme d'un autre Week-End pour y revenir et profiter des multiples activités offertes par le domaine. Le cadre est en outre vraiment beau, très vert et vallonné.
Buffet petit déjeuner continental: un classique sans faute (hormis le café qui, selon M. Patate était un peu faiblard)
Le lendemain matin, départ vers Saint Aignan sur cher
La dernière fois que j'y suis allée, ce devait être il y a quinze ans.
J'avoue avoir frémi à la vue du parking immense et déjà blindé lors de notre arrivée, et à la pensée du caractère usine à touristes de l'ensemble. Les souvenirs d'enfance avaient omis cet aspect.
Mais abstraction faite de cela, la magie opère rapidement pour la grande enfant que je n'ai pas cessé d'être ^^'. Le parc est vraiment bien aménagé, on n'a pas trop la sensation de foule, c'est très agréable.
Bon, pour les pandas, ces nounours replets sont plutôt de gros feignants pas très actifs, mais peu importe, je les ai mitraillés autant que j'ai pu! J'ai été très impressionnée par les installations mises en place pour les accueillir: immense enclos avec videosurveillance, brumisateurs, jeux et échelles diverses et variées... Un peu interloquée d'ailleurs par la pub faite pour fedex (une plaque proclame: FedEx, transporteur des Pandas en France), mais bon ça fait partie du jeu.
Bien d'autres animaux à voir, bien sur: j'ai plus particulièrement une tendresse toute particulière pour les gros chats et leurs petits, qui me font fondre quand ils jouent, tout maladroits avec leurs grosses pattes.
Le soir, arrivée à notre second lieu de villégiature
Nous sommes ensuite restés sur la Touraine, afin de profiter de l'une de ces nombreuses demeures de charme qui accueillent les visiteurs.
Cette fois, monsieur Patate avait opté pour le Château des sept tours****, le paradis des golfeurs avec un practice, un 18 trous, un club House dédié...
Très honnêtement, malgré ce cadre idyllique, nous étions légèrement déçus par la prestation, nettement en deçà de celle de la première étape. Certes c'est une très belle demeure mas hélas nous avons trouvé que l'entretien n'était pas au niveau des ambitions affichées: peinture écaillée, papier peint légèrement décollé par endroit, moquette usée...
Pour ce qui concerne le restaurant, nous avons moins apprécié le service qui était un peu pressant: le champagne et l'accompagnement (tapenade et gressins) à peine servi, on nous amène déjà les amuses bouches (tartare de saumon aux fraises des bois, très bon, d'ailleurs). On discute pour choisir le vin, le sommelier arrive et prend notre commande et nous propose de retirer la tapenade que je n'avais même pas encore goutée ^^'
Sortis de là, la carte, simple, est très agréable et accessible avec un menu carte (entrée, plat, dessert) hors boisson à 35 euros. A ce prix: en entrée, gambas avec un chaud froid de fèves, purée de petits pois, écume de coco. Très bon et copieux. Ensuite, en plat, pavé de maigre et boulgour au herbes, pesto de basilic. Enfin, en dessert, un excellent dôme de framboise avec coeur au poivron rouge, sorbet framboise et tuile craquante. Monsieur était ravi du nougat. Nous étions heureux de trouver un peu d'audace et d'originalité dans les desserts, la carte et les présentations étant, pour les entrées et plats, plutôt classiques.
Puis digestif au 7, le bar de l'hôtel. Agréable mais moins que le précédent. Service très courtois, ayant l'élégance de ne pas facturer le cointreau (j'ai eu juste un demi verre, il n'y en avait plus assez). Petit hic: pas de carte (en cours d'élaboration, selon le bar man).
Le lendemain, petit déjeuner buffet de bonne facture (sauf en ce qui concerne le pain qui n'était pas frais et le café qui était réchauffé) et plus varié que la veille (avec du salé, des oeufs etc sans supplément)
Retour en douceur avec une halte ensoleillée à Azay le Rideau
Petite visite guidée sans supplément, indispensable à mon avis pour apprécier les subtilités de l'ouvrage, un grand classique sans cesse renouvelé !
Le guide, Didier, était très intéressant mais perturbant car avait les mêmes mimiques que notre ancien président (coups de tête, d'épaules, tendance à remettre en place sans arrêt le col de sa veste, etc), on aurait presque dit un imitateur malgré lui.
Un très beau monument à redécouvrir sans hésiter, par exemple, à l'occasion des nuits d'Azay !
Conclusion: Merci mon chéri, j'ai l'impression que le temps s'arrête quand je suis à tes côtés <3 br="" nbsp="">
Conclusion: Merci mon chéri, j'ai l'impression que le temps s'arrête quand je suis à tes côtés <3 br="" nbsp="">
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